La théorie est utile, mais il est important de se confronter à la réalité sur le terrain, surtout en fin de cycle d’études. C’est l’objectif de la licence Monts et Forêts.
Ce mardi, nous avons visité une coupe sur la commune des Contamines-Montjoie. Nous avons découvert un chantier forestier de débardage par câble aérien. C’était une occasion idéale pour comprendre les difficultés et les enjeux de ce travail.
Le premier enjeu est lié à la forêt communale, qui fait partie de la réserve naturelle des Contamines. Il faut donc préserver certains arbres bios pendant la coupe.
Ensuite, le chantier est traversé par le Tour du Mont Blanc. Cela impose un balisage particulier, une vérification régulière des rubalises et des procédures strictes pour garantir la sécurité de tous.
La parcelle n’a pas subi de coupe depuis longtemps. Il faut donc tracer les lignes sur un versant en pente. La question de la sylviculture et de la monospécificité du peuplement se pose, d’autant plus que les épicéas sont de plus en plus touchés par le scolyte.
De plus, les entreprises capables de mener ce type de chantier sont de moins en moins nombreuses. Il a fallu faire appel à une entreprise étrangère.
La coupe nécessite une reprise avec un petit grumier pour descendre les bois du versant vers la place de dépôt.
Il y a également un challenge commercial : trier les produits et chercher des acheteurs pour valoriser au mieux la coupe et essayer de la rendre rentable.
Sébastien Jond, technicien expérimenté, nous a expliqué tout cela avec beaucoup de gentillesse. Cela montre l’importance des visites de terrain. La réalité est bien plus complexe que la théorie.
Ces défis font la diversité du métier de technicien. Ils rendent ce métier attrayant et motivant pour les forestiers, qui travaillent à maintenir les forêts en bon état de conservation tout en fournissant du bois local aux entreprises.
Merci à Sébastien de nous avoir accueillis. Merci à l’entreprise Petr Muller pour la démonstration du fonctionnement du câble et de la tête d’abatteuse